J’ai lu : « Entre le paradis et l’enfer » – Jack Jakoli

Hello hello ! On se retrouve pour un nouvel article lecture ! Et cette fois, je vais vous parler d’un auteur belge que j’ai récemment découvert : Jack Jakoli ! Il n’a pour l’instant « que » quatre ouvrages à son actif, un recueil en collaboration, une nouvelle et deux romans. Et j’ai lu son premier, « Entre le paradis et l’enfer ». Et c’est de cette histoire dont je vais vous parler aujourd’hui.

L’histoire

Une femme se réveille, nue et enchaînée à une table métallique. Près d’elle, un homme portant un masque de porc installe une caméra. Il se retourne vers l’objectif et prononce quelques mots avant de saisir un marteau : « J’ai bien reçu vos paiements. Nous allons pouvoir commencer conformément à vos directives. « Belgique, été 2006. Un promeneur trouve un corps sauvagement mutilé. Contraint de rejoindre la section criminelle d’un village qu’il pensait tranquille, Matt entame ainsi sa première enquête. Rien n’aurait pu le préparer à ce qu’il va découvrir. Dans ce roman inspiré de son expérience de policier, Jack Jakoli vous invite à prendre part à une terrible descente aux enfers..

Plus en détails

Une chose est certaine, c’est que dès le début, nous sommes plongés dans l’ambiance. Et il faut avoir le cœur bien accroché. Personnellement, tout ce qui est gore et rude ne me dérange absolument pas, je peux même dire que j’aime ça. Mais pour les personnes plus sensibles, le début pourrait sembler peut-être un peu dur.

Pour résumer, une scène de torture assez incroyable, complètement tordue dans le pire de l’âme humaine. J’ai déjà lu des choses similaires dans d’autres romans, et je me demande à chaque fois qui peut penser à torturer de cette façon. Et pire, qui peut aimer cela au point de l’exécuter, voire de devenir l’exécuteur pour d’autres personnes qui payent pour assister à ce genre de choses.

La scène de torture se passe dans une Red Room, une salle bien cachée du grand public dans laquelle une personne (non consentante évidemment), se retrouve torturée par un bourreau payé pour le moment. Une salle que vous ne pouvez trouver que via le Dark Web, et payer un montant insensé pour pouvoir y accéder. Des montants payés en bitcoins pour ne pas être facilement tracés.

Un promeneur, en pleine balade avec son chien, retrouve un corps de femme dans un canal, complètement mutilé. Il appelle dès lors la police et l’enquête peut commencer. Très vite, les soupçons se posent sur le mari de cette femme, appelée Karen, et ensuite sur son amant. Chez qui les enquêteurs retrouvent des preuves accablantes. Mais ce dernier ne cesse de clamer son innocence.

S’en suit un procès (relativement rapide), une condamnation à perpétuité et encore plus de questionnements. Gabriel (cet amant) est-il vraiment coupable ? Ou tente-t-on de le maintenir en prison alors qu’il est innocent ? Un jour, une mystérieuse lettre vient changer le cours de choses. Et Gabriel s’en saisit pour prouver qu’il n’a jamais tué Karen.

Il sort de prison bien des années plus tard, grâce à cette même aide mystérieuse lui ayant envoyé sa lettre. Mais les choses ne se passent pas vraiment comme il l’avait pensé. Son bienfaiteur, le croyant coupable du meurtre de Karen et le bourreau de la vidéo, veut qu’il remette le couvert. Une nouvelle Red Room, une nouvelle femme à torturer pour le plaisir de spectateurs sadiques et riches.

Gabriel va-t-il aller jusqu’au bout, ou va-t-il tenter de prouver une nouvelle fois son innocence ?

Mon avis

La première chose qui m’a marquée, c’est que cette histoire se passe dans un environnement qui m’est familier. Je travaille à Mons depuis des années, je connais plus ou moins certains lieux cités, que je peux facilement situer. J’ai l’habitude de lire ce genre d’intrigues, mais pouvoir l’associer à des lieux proches de chez soi, ça a un côté un peu perturbant.

Je n’ai jamais caché aimer les histoires très sombres, qui expriment le pire de l’âme humaine, mais je sais qu’il s’agit de fiction. Jack Jakoli étant policier, enquêteur à l’anti-banditisme et à l’anti-terrorisme de Bruxelles, et ensuite à la criminelle de Mons, ses histoires étant inspirées de faits réels, une petite partie de moi me fait penser que ça pourrait quand même être vrai. Et ça a également un petit côté perturbant. Est-ce que ce genre de chose existe vraiment chez nous ? Y’a-t-il vraiment des gens capables de ce genre d’atrocités ?

Le Dark Web est un monde qui m’intrigue énormément. Entre ce que l’on peut lire dans les romans et la réalité, y’a-t-il vraiment une différence ? Je sais qu’énormément de choses s’y passent, les plus horribles, mais est-ce que ce genre de scènes s’y passent vraiment ? Est-il vraiment possible que ces Red Room existent, ou n’est-ce qu’un mythe issu de l’imagination de nos auteurs préférés ?

Le début de l’histoire m’a un peu fait penser à « La Saignée » de Cédric Sire, dont l’histoire se passe également dans une Red Room. Mais le reste de l’histoire est complètement différent et haletant ! J’ai lu le livre en trois jours (il me semble), et j’ai vraiment été scotchée par les rebondissements. Clairement, je ne m’attendais pas à une telle suite de l’histoire ni à une telle fin !

Gros coup de cœur pour ce roman donc, et certainement pas le dernier que je vais lire de l’auteur, je pense que je vais le suivre attentivement !

J’espère que cette revue vous aura plu et vous aura donné envie de lire le roman ! N’hésitez pas à venir me rejoindre sur mon compte insta dédié à mes lectures : « Un thé et un livre » 📚

A très vite pour un prochain article !

Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à l’épingler sur Pinterest 🙂